Le fils de la forêt

Admin Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 18/03/2007

Il n’avait jamais cherché le pouvoir. Depuis sa prime jeunesse, c’étaient les arbres et les forêts qui l’appelaient. Sa vocation druidique le prit dès sa cinquième année. Ainsi il fut nommé un des plus jeunes druides de la nation gauloise, faisant preuve de sagesse et d’habilité dans la préparation des médecines et onguent dont tout peuple à besoin. Il passait bien plus de temps dans les ramées que dans son village.
Mais bien qu’il ne le voulu pas, lorsqu’on est fils de chef, on est destiné à gouverner. Et dans sa 17ème année, il se retrouva à la tête du petit village de Burdigala, à la mort du grand Onzetrentuix.
Il n’avait pas l’intention de combattre. Malheureusement, la terre de Travian s’enflammait. Et donc il ne put faire autrement. Heureusement, son éducation et ses connaissances lui permirent de s’allier avec de farouches guerriers. Il avait un projet un peu différent du leur pour son village… mais il intégrait cette alliance avec la ferme intention de lui apporter son concours et son soutien.

Admin Nombre de messages : 99 Date d'inscription : 18/03/2007

Accoudé sur le rebord de la palissade, au point le plus haut de son village, il observait la vallée. Il écoutait le bruit du vent et humait l'air frais du matin encore embrumé ce jour là.
La vallée commençait a changer de physionomie. Certains villages alentours, sous sa pression permanente tombaient en ruines. Ils abandonnaient. Et pourtant, les attaques qu'il menait n'avaient rien a voir avec celles de ses amis germains. Et il n'était jamais attaqué. Les défenses qu'il avait mis en place étaient probablement disuasives, sans compter l'appui de sa puissante alliance.

En contrebas, il regardait mercatora qui se développait bien. Les premiers convois de marchandises en provenance de ce comptoir étaient arrivés. L'investissement commençait a porter ses fruits. Et il reçevait également des charettes de terre de l'oasis récemment conquise où les bêtes sauvages avaient cédé la place aux ouvriers. Celà ne lui plaisait guère... mais il avait la responsabilité de son peuple.

Il regarda derrière lui. Sa ville grandissait. Bientôt il aurait les meilleurs troupes et allait pouvoir commencer a silloner les environs et aller bien au delà des limites qu'il s'était fixé jusqu'à présent. son peuple croissait, et il était temps de lui offire de nouveaux espaces.