[accepté] Hemel

Les premiers contacts avec le grand chef de guerre -Kaiser K- ne furent pas très heureux pour mon peuple. Il pilla toutes les ressources durement gagnées par le labeur des hommes, et revint maintes et maintes fois demander son reste, parfois venant avec des renforts de son alliance, des armées envoyées par dom ou encore lulu65.

Une trêve fut décidée dans le but de laisser mon peuple s'ouvrir vers d'autres horizons. Mais je ne l'entendais pas de cette manière, moi, qui avait choisi une alliance par relation mais qui au final n'apportait rien au peuple. Je commençais alors à demander le soulèvement des chefs de mon alliance... Ce soulèvement ne fut pas. Les autres villages étant trop éloignés.

Maintenant, mon peuple souffre.

Maintenant, mon peuple se révolte.

Je rêve la nuit de voir ce peuple heureux. Mais à chaque fois, une ombre voile cette joie. Cette ombre est une ombre ennemie... elle n'est autre que ma propre ombre.

Suis-je un dictateur ?

Maintenant, je rêve de rejoindre les rangs de ceux qui jadis étaient mes ennemis mais qui, j'en suis sûr, pourraient apporter une aide à mon peuple.

Je m'en remets à votre choix,
De m'accepter ou pas.
Mon peuple compte sur moi :
Je me porte candidat !!!

La venue d'un homme en provenance de Praelüdium ne fut pas une surprise pour -Kaiser K-. En effet les derniers courriers échangés avec ce chef germain avaient bien amélioré les relations qui existaient jusqu'à présent.
Ecoutant attentivement le discours du messager, le barbare hocha plusieurs fois la tête et balança machinalement le bout de son gourdin dans le vide.

Fort bien étranger, ta requête sera présentée à mes compagnons Fléaux. Et comme l'Androgyne te l'a déjà dit, repose-toi un peu avant de repartir pour ton village.
J'enverrai un éclaireur porter notre réponse à ton chef, d'ici quelques jours.

Je retournais vers Praëludium avec des visions de gloire et de grandeur. Les deux gardes qui m'accompagnaient se demandèrent même si je n'étais pas malade, après avoir vu un sourire sadique sur mes lèvres.

De retour à Praëludium, je fus accueilli par une grande foule : la plupart de mes villageois étaient venu prendre des nouvelles de mon voyage. Quelle ne fut pas leur déception lorsque je leur annonçais qu'il faudra attendre pour avoir une réponse.

Depuis, je peux voir du haut de mon palais les gamins qui guettent l'arrivée du messager. D'abord tout excités, ils râlent lorsqu'ils s'apperçoivent que le fameux messager qu'ils attendaient n'était en fait qu'un marchand de passage. Je m'en amuse, mais l'inquiétude sommeille toujours en moi...

L'officier romain Plusdetonus ne vint que par la suite, le chef Hemel étant parti, il écouta les récits de ses camarades à propos de ce chef. Ayant ensuite réfléchi quelques secondes, il planta là ses gardes pour courir à la salle du vote sans prendre le temps de dire bonjour à quiconque, ce qui ne lui était pas habituel...

Comme à l'accoutumée, les enfants attendaient la venue d'un messager qu'ils n'espèraient plus. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque ce fameux messager vint à entrer dans Praëludium. Ils le menèrent directement à moi, tout excités.

Je vis l'homme fatigué par son voyage. Après lui avoir proposé de quoi se restaurer (et après avoir renvoyer les enfants à l'école pour apprendre à écrire convenablement), je lui demandai le message qu'il était venu porter. La joie m'emplie lorsqu'il m'annonça que le village ferait désormais partie de la Ste Axe.

L'annonçant à mon peuple, je décrétai 2 jours de fêtes "nationnales".

Que les gens boivent, rient et chantent ! Aujourd'hui et demain, je veux que tout le monde soit heureux !